Ma manip en photos : Jemay Salomon, doctorant à GQE-Le Moulon, équipe DEAP

 13/06/2025

Ma manip en photos : Jemay Salomon, doctorant à GQE-Le Moulon, équipe DEAP

Je suis Jemay Salomon, actuellement doctorant en 2ᵉ année de génétique quantitative à l’Université Paris-Saclay, sous la direction de Jérôme Enjalbert et Timothée Flutre. J’ai intégré INRAE en octobre 2023, au sein de l’équipe Diversité, Evolution et Adaptation des Populations   du laboratoire GQE-Le Moulon   . Mon projet de thèse est financé par le projet MoBiDiv   ainsi que par le département BAP   . Je suis titulaire d’un Master 2 en amélioration des plantes obtenu à l’ Institut Agro Montpellier   .

Mes recherches portent sur les bases génétiques de l’aptitude du blé à être cultivé avec le pois, un aspect clé pour optimiser les systèmes de culture associées comme les mélanges céréale-légumineuse (ex. blé-pois).

Je développe des approches fondées sur la modélisation et l’analyse des données de terrain pour améliorer la sélection variétale et promouvoir des pratiques agricoles durables. Passionné et rigoureux, je consacre une grande partie de mon temps sur le terrain à observer les plantes et à collecter des données précieuses pour mes travaux de recherche et également à écrire du code informatique pour les modèles statistiques que je développe.

Ci-dessus, travail de terrain dans une parcelle expérimentale. Je recueille des données pour mon étude sur l’aptitude au mélange du blé avec le pois. La photo de gauche montre un prélèvement de plantes pour la biomasse, celles de droite un prélèvement de disques foliaires. Ce stade marque généralement le début de la montaison, et les plantes sont particulièrement sensibles aux stress. Il est donc important d’identifier ce stade aussi tôt que possible afin d’intervenir rapidement. Cependant, dans le cadre de mon projet de thèse, l’objectif n’est pas forcément de mettre l’accent sur ces interventions, mais plutôt de noter le stade en question et de réaliser les mesures qui nous intéressent, comme la hauteur des plantes, les prélèvements de biomasse, etc. Par la suite, nous pourrons analyser les données pour déterminer si certains signaux (génétiques et autres) peuvent être détectés très tôt.

Ces photos illustrent le travail en laboratoire : j’analyse avec précision sous une loupe binoculaire, le stade “épi 1 cm” du blé, un repère temporel pour de nombreuses interventions telles que fertilisation azotée, régulateur de croissance, désherbage, etc…

Crédits photo : Salomon J., Enjalbert J., Flutre T., Genau I. - Le Moulon, mai 2025

Pour me contacter : jemay.salomon @ inrae.fr